A mi-chemin entre l'Europe et l'Asie, la Géorgie est située au sud de la Russie, au nord de la Turquie, de l'Arménie et de l'Azerbaïdjan. Elle est dotée d'un beau littoral à l'Est de la mer Noire, et de hautes montagnes, celles du Grand Caucase. La Géorgie est un pays idéal, pour s'organiser un roadtrip de 15 jours de Tbilissi à Mestia par exemple.
Le pays est petit, il est donc très facile d'avoir un bel aperçu de la Géorgie, après seulement 2 semaines de voyage. En effet, seulement 560km séparent l'est de l'ouest du pays (soit 6h en voiture de location). La variété des paysages est absolument époustouflante ! Aussi, c'est une destination qui convient aux petits budgets, sans jamais se priver. Puis, pour ne rien vous cacher, si comme moi, vous adorez les vaches qui traversent les chemins sans regarder, vous risquez d'adorer ! Si comme moi, vous êtes férus de voyage, qui lient les activités outdoor, vous y reviendrez avant même d'être partis !
I VIDÉO I JE VOUS EMBARQUE PENDANT 1 MINUTE 30 EN GÉORGIE !
AVANT DE POURSUIVRE LA LECTURE...
I MON ITINÉRAIRE • UN ROADTRIP DE 15 JOURS DE TBILISSI À MESTIA EN GÉORGIE I
Roadtrip de 15 jours de Tbilissi à Mestia
je vous partage notre itinéraire jour par jour, de 15 jours pour parcourir la Géorgie.
• JOUR 1 : Tbilissi (arrivée dans la capitale de la Géorgie, première nuit dans le centre de Tbilissi chez Anton)
• JOUR 2 : Tbilissi - David Gareja (aller-retour dans la journée)
• JOUR 3 : Tbilissi - Gudauri (nuit à Gudauri)
• JOUR 4 : Gudauri (nuit à Gudauri)
• JOUR 5 : Gudauri - Tbilissi - Borjomi (nuit à Borjomi)
• JOUR 6 : Borjomi (nuit à Borjomi)
• JOUR 7 : Borjomi - Rabati (nuit à Borjomi)
• JOUR 8 : Borjomi - Kutaisi - Zugdidi - Mestia (une très grosse journée de route, nuit à Mestia)
• JOUR 9 : Mestia (journée de repos, nuit à Mestia)
• JOUR 10 : Mestia - Tetnuldi (nuit à Mestia)
• JOUR 10 : Mestia - Tetnuldi (nuit à Mestia)
• JOUR 10 : Mestia - Tetnuldi (nuit à Mestia)
• JOUR 11 : Mestia (journée de repos, nuit à Mestia)
• JOUR 12 : Mestia (journée de ski)
• JOUR 13 : Mestia - Tbilissi (grosse journée de route)
• JOUR 14 : Tbilissi (nous arrivons un jour en avance a l'aéroport)
• JOUR 15 : Tbilissi (départ et retour pour la France)
LE VOYAGE : COMMENT ARRIVER A TBILISSI ?
Après avoir emprunté le tram, de notre domicile, jusqu'à Strasbourg, le car Flixbus de Strasbourg à l’aéroport de Bâle-Mulhouse, un premier avion jusqu’à Istanbul, un second avion pour arriver jusqu'à l'aéroport de Tbilissi, puis, un taxi local pour se rendre chez notre hôte Anton, nous voilà enfin arrivés ! Oui, après seulement 13h de trajet, c'est à 4h30 du matin, que nous arrivons à Tbilissi, la capitale de la Géorgie.
Anton, s'est réveillé en pleine nuit pour nous accueillir chez lui. Courageux tout de même ! C'est un peu comme à Cuba, j'avais commandé le taxi depuis la France, par le biais d'Anton. Il a fait la démarche pour nous. Tout se base sur la confiance. Vous me direz il vaut mieux, vue à l'heure où les avions arrivent depuis la France. Mais je vous explique dans cet article : comment bien préparer votre voyage en Géorgie, et notamment comment s'organiser pour vos transports.
NOS PREMIÈRES HEURES EN GÉORGIE, À TBILISSI !
Nous avons dormi quelques heures, histoire de se reposer, avant d'attaquer notre première journée de découverte ! Nous ne faisons pas le voyage pour visiter les grandes villes, mais plutôt pour découvrir la nature. Mais Tbilissi, est un passage obligé, une sorte de ville transit. Nous choisissons, d'y passer un peu de temps, pour y apprivoiser les premiers codes locaux, histoire de ne pas faire tâche en pleine cambrousse ! Voilà une vue d'ensemble, sur le toit de la capitale...
Pour y accéder, nous avons choisi la route. Après à peine 10 minutes de marche, nous arrivons en haut. A noter, qu'il est aussi possible d'emprunter le télécabine ( qui se prend entre le pont de la Paix et le théâtre moderne à droite du pont). Comme nous n'aimons pas spécialement s'encombrer de plans, le panorama est idéal pour se repérer. Nous notons déjà la diversité des bâtiments très anciens, qui dénotent avec le pont de la Paix, la modernité absolue !
ETAPE 1 • TBILISSI : LA CAPITALE DE LA GÉORGIE
Nous voilà rentrés de notre première journée de découverte de la capitale ! Ce qui nous a clairement surpris, c'est la nuance incroyable, entre vestiges du passé rénovés (ou pas) et modernité de certains bâtiments.
Nous avons été très étonnés de croiser autant d'églises Orthodoxes à chaque coin de rues. Effectivement, nous constatons rapidement que les Géorgiens sont pratiquants et très croyants. En effet, 85% de la population est Orthodoxe.
ANECDOTE VOYAGE : Dès nos premières heures passées dans les bus citadins et les fameuses marchoutkhas, je remarque, que beaucoup d'entre eux, font le signe de croix, une fois que le véhicule démarre. Je n'avais encore jamais vu ça dans d'autres pays pourtant très croyants. Je pense notamment au Mexique, où j'ai habité 6 mois.
La nourriture est très dépaysante ! Nous sentons une fois de plus un très beau métissage de couleurs et de saveurs. Si je vous dit Khinkali, Khatchapuri, Sulguni, Badrijani, Mtsvadi, Kebab, Soko Kecze ça vous parle ? La Géorgie, même si c'est un pays, où la viande est mise à l'honneur, moi qui en mange pas ou très peu (je goûte pour découvrir la culture), j'arrive à manger correctement. Il y a de nombreux plats végétariens à base d'aubergines, de noix en tous genres, de tomates. Aussi, le pain, est absolument divin. Comme ce sont des farines non raffinées, j'arrive à goûter de temps à autre, sans avoir trop mal au ventre. Je rappelle pour ceux qui ne me connaissent pas encore, je suis atteinte d'une maladie auto-immune forte sympathique, qui ne m'autorise pas à manger tout à fait comme je l'aimerais ! Mais elle ne m'empêche pas de voyager.
Pour le moment tout se passe plutôt bien. Quoi qu'un peu déçue des relations avec les Géorgiens. Mais je les excusent d'avance ! Tout d'abord nous sommes en ville. Les gens ont surement moins le temps, c'est partout pareil. Soyons honnête, projetez-vous 20 secondes dans le métro parisien ! Aussi, nous notons, qu'il a la barrière de la langue, des deux côtés bien sûr ! Les Géorgiens, parlent plus Russe que les Indiens parlent anglais en Inde ! Et nous, eh ben... Nous n'arrivons pas à déchiffrer ni une seule lettre de leur alphabet, composé de si beaux dessins ! A noter tout de même, ils nous ont toujours aidé, pour trouver notre chemin, nous indiquer le bon arrêt de métro, de bus, et de marchoutka (mini-bus en Russe) auquel sortir. Je pense, qu'il y a aussi beaucoup de timidité, suite à leur histoire pas si vieille d'ailleurs.
Tbilissi est une ville très propre ! Il n'y a pas un papier par terre. Nous sommes agréablement surpris de constater que les Géorgiens respectent ceux qui nettoient. Nous n'avons vu personne manger dans les transports en commun, ni jeter un papier.
Toutefois, nous ne sommes pas très férus de grandes villes, et décidons d'écourter notre découverte de la ville à un seul jour. En fait, nous souhaitons nous aventurer proche de la frontière de l'Azerbaïdjan demain, mais toujours en Géorgie.
ETAPE 2 • DANS LA VALLÉE DE DAVID GAREJA EN GÉORGIE
ÉTAPE 3 • DANS LE GRAND CAUCASE, GUDAURI
Nous voilà arrivés dans le Grand Caucase ! Notre skitrip peut commencer ! Nous venons de terminer notre première journée de ski au sommet, et le moins qu'on puisse dire c'est que c'est... GE NI AL !
Dès notre arrivée il s'est mis a neiger ! Pendant que certains sont déçus, nous en revanche, nous étions complètement excités d'aller tester la peuf Géorgienne ! Et vous savez quoi ? C'était juste monstrueux ! Bien que le ciel n'ait pas voulu se découvrir, la fraîche était au rendez-vous et juste pour nous ! Chuuuuut... Mais les Géorgiens et autres skieurs du coin, n'ont pas l'air de faire beaucoup de hors piste ! Nous en avons profité un maximum. La seule chose que nous ayons trouvé vraiment très étrange, c'est que la neige était à moitié orange en bas de la station. On s'est vraiment demandé pourquoi. A certains endroit, nous avions même l'impression que nos skis étaient mal fartés ! Non mais sérieux ! En fait pas du tout ! C'était le sable du Sahara qui s'était déposé sur les montagnes quelques jours avant. Nous avons manqué ce phénomène absolument incroyable. Mais paraît-il qu'il était absolument impossible de skier, les montagnes blanches étaient entièrement recouvertes d'une très fine couche de sable fin orangé. Les géorgiens nous ont montré des photos, c'est à peine croyable. J'ai encore du mal à croire que ce sable vient du Sahara, mais bon, j'ai voulu croire les géorgiens. Si quelqu'un a des informations fondées, n'hésitez pas en commentaires, car sur la toile, on trouve de tout, et surtout n'importe quoi.
Pour tout vous dire, nous étions très agréablement surpris de l'ensemble des infrastructures des télésièges et télécabines. Bien qu'il y ait eu ce fameux accident juste avant notre arrivée, on se rend bien compte sur place, que le matériel a l'air vraiment récent ! Nous nous sommes sentis tout à fait en sécurité, au point ou en fait, nous n'y avons pas pensé. Mais je trouvais important de vous le signaler par rapport aux événements du mois dernier. Pour ceux qui souhaitent plus de détails sur mon aventure à ski en Géorgie, si un skitrip en Géorgie vous intéresse, je vous partage mon article : Comment préparer un skitrip en Géorgie ? Vous trouverez aussi, de nombreuses informations sur les différents de moyens de transports en Géorgie.
ÉTAPE 4 • UN ROADTRIP EN GÉORGIE • BORJOMI
Après quelques jours de ski dans le Grand Caucase, nous changeons complètement de décors ! Nous voilà arrivés dans la région de la Géorgie méridionale, cette fois-ci, au coeur du Petit Caucase. Nous posons notre sac-à-dos dans la très fameuse ville thermale de Borjomi. Là où les Russes venaient et viennent toujours, passer leurs vacances. Elle sera notre point de départ, pour la découverte de la Vallée de la Koura. Paraît-il qu'il y a pas mal de sentiers de randonnées.
NOTRE ARRIVÉE COCASSE CHEZ L'HABITANT !
Comme à notre habitude, nous avons choisi de dormir chez l'habitant. Nous avons réservé une chambre, dès notre arrivée, dans un petit restaurant possédant le WIFI. N'ayant pas de réponse de la part de nos hôtes, nous nous rendons chez eux à pied. Nous demandons aux habitants du coin. si nous sommes sur le bon chemin. Ils nous disent que nous sommes même dans la bonne rue ! Nous finissons pas trouver la maison. Elle nous parait similaires aux photos. Nous toquons à toutes les portes, personne ne répond. Il y a plusieurs étages, nous arrivons au dernier, toquons à nouveau. Puis là, nous voilà sauvés. Une dame en peignoir nous ouvre la porte ! Nous la sentons complètement paniquée. Elle parle espagnol, la conversation sera bien plus simple qu'en russe ou en géorgien. Elle me dit ne pas être informée du tout de notre réservation et ne pas connaître Airbnb. Elle appelle son fils, qui regarde ses réservations, et se rend compte qu'effectivement, il a oublié de bloquer la période. "Il est au travail et n'arrivera pas avant au mois une heure !" me dit-elle. L'heure et demie se transforme finalement en 3h30. Le moment d'attente potentiellement pénible, s'est transformé en moment très fort en émotion.
CHEZ L'HABITANT, ON VIT LE PAYS, ON LE COMPREND !
La maman d'Ivan m'a raconté son histoire, aussi celle de son pays. Je comprends mieux les habitudes des Géorgiens à présent. Effectivement, elle m'a raconté la période ou la Géorgie faisait partie du bloc soviétique. Aussi celle de la chute du bloc, qui n'a pas été si facile que nous voulons bien l'imaginer. En résumé, du jour au lendemain, les Russes ont quitté la gestion des magasins et de l'état. Alors, ils se sont retrouvés seuls au monde, sans avoir aucune idée de comment gérer un magasin, un hôpital, d'ailleurs même l'état tout entier. A présent, ils tentent de reprendre les reines, mais ça n'est pas toujours évident.
Nous sommes tombés sur des perles rares, qui nous explique les galères des transports en commun, pour se rendre d'un point A à un point B en passant par un point A+ ! Je rigole à peine. C'est là que je me rends compte que dans le fin fond de la Géorgie, parler Russe est vraiment un plus. En effet, ici, ni les larges sourires, ni les signes de la main suffisent. Moi qui ait la chance de parler pourtant plusieurs langues, ça faisait très longtemps, que je ne m'étais pas sentie autant en difficultés pour me faire comprendre.
Pour se mettre au parfum, nous décidons de sillonner les rues de cette ville et tombons sur un petit marché. Nous nous arrêtons à chaque stand et découvrons tous les aliments bruts, que nous avons pu manger depuis une semaine dans nos assiettes. C'est génial !
Nous poursuivons notre balade par la visite du parc thermal de Borjomi. C'est ici que fût découverte la première source de la très fameuse eau de Borjomi. Nous sommes allés la goûter et croyez moi elle est bien meilleure que l'Hépar de chez nous ! Sur ce, nous vous laissons, nous venons de nous faire conseiller un superbe restaurant typique et avons hâte de déguster !
ÉTAPE 5 • UN ROADTRIP EN GÉORGIE • AKHALTSIKHE
De loin, perchée sur une petite colline, j'aperçois la brillante forteresse de Rabati ! La marchoutka nous dépose à la station centrale. La forteresse peut être vue pratiquement de n'importe où dans la ville. Elle est facile à repérer, nous suivons sa coupole brillante, dorée et ses tours.
Après 5 petites minutes d'ascension, nous voilà là, devant cette immensité ! A notre droite, la rivière Potskhovi suit son cours.
Ce bâtiment militaire érigé au XIII ème siècle a subit de nombreux affronts au cours des siècles derniers. La forteresse a été détruite à plusieurs reprises par différents peuples. Au fil du temps, elle a emprunté les traces de ces diverses cultures et religions. D'ailleurs, son nom vient de l'arabe, qui signifie "lieu fortifié".
Nous entamons la visite, et apercevons dans le même lieu, une église orthodoxe, une église catholique, un minaret, une madrasa, et une mosquée. L'influence arménienne, située a 2 pas d'ici, est très présente. Nous montons dans toutes les tours pour profiter des panoramas à 360°.
En 2012, une grande reconstruction a eu lieu, après quoi la forteresse de Rabati à Akhaltsikhe s'est transformée en ville dans la ville. Elle fût construite pour réaliser les rêves inachevés des Rois de l'époque. Mais aussi, pour attirer de nombreux touristes dans les années à venir.
Bien que la forteresse de Rabati soit en face de devenir un lieu hautement touristique, ça n'enlève en rien que ce soit un site remarquable et bel exemple de multi-culturalité !
Nous poursuivons la découverte de cette région, par le monastère Sapara. Nous empruntons un taxi privé sans avoir le choix. A cette saison, aucune marchoutka souhaite se rendre dans ces montagnes reculées à la route sinueuse, parfois même dangereuse. Le paysage est absolument magnifique, nous nous enfonçons dans des gorges. Puis, petit à petit, dans la forêt profonde. Devant nous, se dresse le petit monastère de Sapara, caché entre les sapins. Le cadre est grandiose, le panorama sur toute la vallée est imprenable. Je suis vraiment ravie de découvrir ce petit coin de paradis, bien plus authentique, loin de toute civilisation.
Sur le chemin retour, nous sommes victimes d'un accident de la route (rien de grave fort heureusement, juste un accrochage qui nous a un peu secoué), mais qui nous a fait prendre du retard sur notre journée. Malheureusement, en arrivant à Akhaltsikhe la dernière marchoutka de la journée était déjà partie, direction la vallée de Vardzia. J'étais déçue à l'idée d'avoir manqué l'un de sites que je souhaitais vraiment voir. C'est ainsi, je reviendrai !
Le site de Vardzia, est classé au patrimoine mondial de l'UNESCO depuis 2007. La montagne de Erushétie abrite quelques milliers de grottes jonchées sur la falaise, en contre bas le fleuve de Mtkvari.
ETAPE 6 • UN ROADTRIP EN GÉORGIE • MESTIA
Nous nous sommes levés tôt ce matin. En effet, nous prenons la marchoutka pour atteindre la Svanétie. L'un des endroits les plus reculés du pays, car très rude et montagneux. Depuis la France, j'avais réservé une chambre chez l'habitant, dans le très joli petit village de Lakhushdi. Je l'indique sur notre plan au chauffeur, pour qu'il puisse nous y déposer.
Nous arrivons à Kutaisi. Le mini-bus se gare et nous dit qu'il n'ira pas jusqu'à Mestia. Avec beaucoup de chance cette fois-ci, nous en retrouvons un, qui part la minute suivante. Nous redonnons l'adresse au chauffeur et c'est partie pour une longue route. En effet, bien que la route eu été reconstruite quasiment partout, nous apercevons des éboulements, comme je n'en avait jamais vu. Plus loin, les travaux continuent. Nous passons d'ailleurs, sous la pelle d'un bulldozer, qui poursuit ses tâches comme si de rien n'était. Le chauffeur nous dépose dans le petit village devant la fameuse chambre d'hôte.
Je toque à toutes les portes, personne ne m'ouvre. Je rebrousse chemin, retrouve la voisine qui me regardait toute à l'heure à l'entrée. Elle crie chez le voisin pour qu'il m'ouvre. Toujours personne ! Une jeune fille sort de nulle part pour nous aider. Elle toque à nouveau à toutes les portes. Cette fois-ci c'est la bonne (elle a du reconnaître la voix) ! Une vieille grand-mère sort et ne comprend pas ce que je fais là. J'essaye de leur faire comprendre qu'il faut contacter un monsieur. Je leur tend un papier avec nom + prénom + numéro de téléphone. J'ai réussi à l'avoir quelques minutes, avant de leur repasser pour qu'il leur explique la situation. La grand-mère à crié et a raccroché. Impossible de résoudre le problème, nous décidons d'employer les gros moyens : faire du stop, pour rejoindre Mestia, la plus grande ville du coin, pour espérer trouver un logement. Nous n'avons pas attendu trois minutes qu'un groupe d'allemands nous laissent monter dans leur 4x4 de location. Ils nous déposent à l'office de tourisme et nous souhaite bonne chance pour la suite. La personne à l'office du tourisme n'étant pas très compétente, nous avons décidé de nous balader dans les rues, et de s'arrêter quand un hébergement nous inspirera. Après quelques centaines de mètres sur la droite, nous tombons nez-à-nez sur une guesthouse qui nous charme ! Elle est construite toute en pierre et en bois. Nous notons rapidement que le restaurant appartient également à la guesthouse, parfait pour dîner ou prendre le petit-déjeuner. Nous posons nos sac-à-dos Quechua Escape dans notre jolie chambre toute en bois. Puis, nous partons à la découverte du petit village. En nous baladant dans les rues, nous croisons plus de locaux que de voyageurs. Ca nous enchante beaucoup ! A cette période, Mestia est relativement calme, nous disent les locaux. A chaque coin de rues, vaches et cochons nous barrent le chemin, on adore ! Le chéri se prend en selfie avec l'une d'entre elles. Me voilà bien ! Sur le chemin retour, nous décidons de prendre des infos sur la location du matériel de ski et le tarif des transferts. Là je vous invite à consulter mon article complet sur : Comment bien préparer un skitrip en Géorgie.
ETAPE 7 • UN ROADTRIP EN GÉORGIE • TETNULDI
Tetnuldi nous a offert le plus BEAU cadeau ! Ce pourquoi je voyage finalement ! De très belles rencontres ! Ce groupe de pisteurs géorgiens, avec qui nous avons vécu une expérience à peine croyable !
Oui, que le monde est petit ! Il nous a très gentiment proposé de rider avec eux. C'est avec plaisir que nous découvrons le domaine ensemble. Un vrai bonheur. Ils envoient les géorgiens sur leurs skis ! Mais ce que je remarque, c'est qu'ils aiment tout particulièrement les lignes droites !
Plus tard, Tango souhaite leur préparer un test pratique de secours en avalanche. Eh oui, après la théorie, la pratique ! Nous voilà embarqués dans une sacrée expérience ! Le chéri est l'une des victimes, moi je dévale la montagne pour alerter le premier employé de la station que je croise ! Apparemment j'ai du bien jouer le jeu, ils m'ont dit que j'étais une bonne comédienne !
Tout ça pour vous dire, qu'ils ont sauvés les 5 victimes en un temps très correct. Les pisteurs géorgiens sont au top, je reviendrai rider la peuf par ici, je sais qu'ils ne sont pas loin, évidemment en espérant ne jamais avoir besoin d'eux, juste le soir au bar autour d'une bonne tchatcha
Nous voilà à la dernière étape de notre roadtrip skitrip géorgien ! Et c'est clairement la meilleure partie de notre voyage ! Si vous aimez skier, si vous aimez la nature l'été (beaucoup de départ de randonnée en étoile ou en itinérance), si vous aimez les gens cool, si vous aimez boire un, deux, trois, quatre bons coups, je crois que cet endroit va vraiment beaucoup vous plaire !
Ah oui... j'ai juste oublié un petit détail, il faut parcourir 9h de route depuis la capitale pour y accéder ou bien à peine une heure en avion ! Mais nous, nous avons choisi la difficulté car toute bonne chose se mérite !
Puis la cerise sur le gâteau, nous sommes arrivés à l'aéroport la veille de notre départ ! Vous stressez pour ne rien oublier, et être sûrs de ne pas vous planter. Nous on a tellement l'habitude, qu'on stresse plus, qu'on arrive dans un aéroport comme dans un café, par contre il faudrait peut-être bien qu'on accorde nos calendriers avec Jonathan, parce qu'apparement, nous n'avions pas le même jour, pour la même date ! Bref, nous avons tenter de négocier de le prendre le jour même, mais il fallait payer la différence, qui était plus cher que le prix de notre billet initial. Nous avons repris le taxi, qui nous a accompagné dans un hôtel miteux ! Très glamour et reposant pour notre dernière nuit ! Rassurez-vous, ça arrive même à ceux qui ont l'habitude ! 🙂 Ca rappelle des souvenirs à certains ?
C'est ici que mon roadtrip de 15 jours en Géorgie s'achève, j'espère que tu as apprécié la balade et que ça te donnes des idées. Si tu souhaites avoir plus de détails sur comment préparer ton voyage, n'hésite pas à te rendre sur l'article suivant : Mes conseils pour bien préparer un voyage en Géorgie.
14 comments
Bonjour Marion,
C’est un peu par hasard que je tombe sur ton blog, en cherchant des infos sur la Géorgie ! (Suite à un chouette reportage sur Tbilissi vu récemment à la TV…) Il se trouve que je te connais un peu, j’étais en classe avec ton frère, Romain il y a… quelques années 😉
Je n’arrive malheureusement pas à accéder à l’article sur tes quinze jours passés là-bas ? As-tu des lieux à conseiller ? Est-il conseillé de louer un 4×4/un van sur place ?
Merci pour tes réponses !
Hello Emilie,
Je t’ai fais une réponse complète sur ton adresse mail. J’ai toujours un soucis sur mon gros article, que je n’arrive pas à régler. Je travaille dessus, pour le rendre accessible au plus vite ! Si vous êtes 2 ou plus, ca vaut le coup de louer un 4X4. Sinon, ca n’est pas très rentable, mieux vaut emprunter les moyens de transports publics. Le réseau de mini-bus est plutôt dense et bien organisé. J’ai parcouru le mail de long en large et en travers de cette manière. C’était parfait et pas cher ! 🙂 Mes lieux préférés : la montagne sur les hauts de Gudauri et vers Mestia été comme hiver pour la randonnée ou le ski. Je te souhaite une belle préparation de voyage. Marion
Bonjour Marion,
Je lis avec plaisir tous tes conseils pour un voyage en Géorgie mais je ne parviens pas à accéder à ton article concernant les 15 jours…
Merci beaucoup en tous cas!
Hello Cyrielle,
Le voilà en ligne ! J’espère qu’il n’est pas trop tard ? Le lien : https://madamevoyage.fr/blog-roadtrip-15-jours-tbilissi-a-mestia-georgie/ Je suis désolée pour se désagrément ! J’ai eu beaucoup de soucis, mais cette fois-ci c’est la bonne, je te souhaite bonne lecture ! Tu penses partir quand ?
Bonsoir ! Pouvez vous aussi me basculer par mail votre récit ? Merci d’avance !! Alexis
Hello Alex ! J’espère qu’il n’est pas trop tard ! Voilà j’ai réussi à le mettre en ligne : https://madamevoyage.fr/blog-roadtrip-15-jours-tbilissi-a-mestia-georgie/ Bonne lecture ! 🙂
Bonjour Marion, top ton blog on prévoit un roadtrip de 15 jours avec mon compagnon en Géorgie ça m’intéresserait de lire également ton article mais je n’y ai pas accès… Pourrais-tu me l’envoyer par mail ? Mercii
Hello Camille, ca y est l’article est en ligne par ici : https://madamevoyage.fr/blog-roadtrip-15-jours-tbilissi-a-mestia-georgie/ Bonne lecture ! 🙂 PS : Merci pour ton soutien qui fait infiniment plaisir 🙂
Salut, ton trip s’est passé à quelle date?
Je me prépare à y aller fin avril et je cherche des infos sur les conditions de neige la bas.
Merci!
Hello Quentin,
Je m’aperçois que j’ai omis de te répondre, je suis désolée du retard du coup ! Je suis partie en Mars 2018. La neige était à son comble et mon ami Andro qui habite sur place à Mestia, me dit que la saison est incroyable, qu’il neige constamment, et qu’elle est excellente. Par contre, attention à toi, fin Avril il ne reste que du ski de randonnée, car la plupart des stations seront fermées. Je t’invite à consulter ce site : https://www.skigeorgia.ge/ et tu peux même les contacter (toute l’équipe écrit l’anglais parfaitement). Quel est ton programme ? N’hésite pas si tu as besoin d’aide 😉 Bon voyage. Marion
Hello Marion,
Merci pour tous tes conseils. Conseils tu de louer un véhicule pour visiter la Géorgie ou en transport c’est faisable ?
Merci et bon week-end. Pauline
Hello Pauline,
Je t’invite à lire cet article dans lequel je t’explique tout : https://madamevoyage.fr/mes-conseils-pour-bien-preparer-votre-voyage-en-georgie/ • Mais en résumé, si tu es seule mieux vaut prendre les transports en commun, ça se fait bien (bien que plus long). C’est rentable de penser à la voiture de location à partir de 2 voir 3 personnes, mais pas seule. N’hésite pas si besoin encore 🙂 Bonne préparation. C’est avec plaisir pour les conseils 🙂 Je suis surtout ravie que mon expérience servent aux autres et notamment à toi, qui prend le temps de m’écrire. Merci 🙂 Marion
Grеat! Thаnk you for this guide!
It is all my pleasure ! But to make it readable, did you translate the text ?